lundi 13 août 2012

Un nuit au pied du Vieux Chaillol

Abandon de poste pour les jeunes parents. Ce soit Victor est pris en charge par la génération précédente. Et nous en profitons pour aller faire un tour au pied de ce promontoire au Sud des Ecrins qu'est le Vieux Chaillol.
 On démarre donc en fin d'après midi des Borels, à l'heure où les parkings se vident. Le début de la montée est un peu longuet, sur une piste de débardage en rive droite du torrent du Tourond. Le sentier rive gauche parait nettement plus sympa. Une fois en face du refuge, on commence réellement à s'élever au milieu d'un très beau mélézin puis dans les alpages. Au fond, les lignes de crêtes sont bien marquées avec les belles stries du Pic de Tourond qui barrent l'horizon. Peu à peu la verdure laisse la place à un environnement entièrement minéral au col de Côte Longue.
Pointe Sud de la Venasque
Le ciel se charge un peu, nous laissant craindre quelques gouttes mais sans plus, la fin de la montée se fera au sec. On arrive à 21h à la cabane des Parisiens d'où s'élèvent des voix. Nous ne serons pas seuls ce soir. On se pose donc sur le pas de la porte pour avaler un morceau avant de se glisser dans les duvets. Pas de grand ciel étoilé pour nous accompagner pendant le dîner: les nuages sont bien là.
Vers 2h00 je me réveille au bruit d'une tronçonneuse... Ah, non, c'est mon voisin qui ronfle. 10 minutes plus tard je retrouve la voute étoilée et me rendort au calme, devant le refuge.
Au chaud sur le pas de la porte
Vers 6h00, les premières lueurs font rougir les lignes de crêtes. Isa pointe le bout de son nez et de son appareil photo.
Lever de soleil
Le temps d'émerger et de faire chauffer l'eau et le petit déjeuner se fera au spectacle du soleil levant.
La cabane des Parisiens

Le temps de plier nos bagages et on entame le chemin du retour. Celui-ci se fera par le col de la Pisse puis remontée sur le col de la Venasque, l'autre, pas celui des Pyrénéens.
Col de Côte Longue
La descente nous semblera un peu longuette sur le genre de sentier qui descend doucement et nous fait regretter de ne pas être montés avec les vélos...

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